vendredi 29 juillet 2016

Crawl(nage libre)


Commencer par le mouvement de bras. Il est important au départ de décomposer la nage pour faciliter son apprentissage. Nous proposons ainsi un premier exercice aussi simple que possible : le crawl rattrapé où les mouvements de bras sont réalisés l'un après l'autre, sans respiration (l'exercice se fait avec tuba ou sur quelques mouvements en apnée) et sans battements de jambes.
Pourtant, aussi simple soit-il, ce premier exercice permet de développer des bases essentielles pour une nage efficace :
  • Maintien d'une position horizontale et rectiligne.
  • Dissociation du mouvement de la tête et des bras. Les bras bougent, le corps pivote sur son axe mais la tête reste fixe.
  • Développement progressif de la propulsion par le mouvement de bras qui représente l'essentiel de la propulsion en crawl, le mouvement de jambes n'ayant pas ou peu d'effet propulsif dans cette nage.
Il faut consacrer beaucoup de temps au premier exercice de la progression en cherchant à améliorer ces différents points.
La deuxième étape est l'introduction de la respiration. C'est le roulis du corps autour de son axe qui permet de prendre de l'air et non un mouvement propre de la tête. Il est donc important d'avoir développé ce mouvement de roulis préalablement. Pour ne pas compliquer trop vite les choses, l'apprentissage de la respiration se fait dans notre progression sur la base d'un crawl rattrapé (exercice 2). Il est important d'apporter ainsi les changements petit à petit et ne pas aller trop vite vers la nage complète.
La dernière étape permet d'aller vers un crawl complet. Elle est mise en oeuvre dans les exercices 3 et 4 et consiste à modifier la coordination des bras (en quittant progressivement le crawl rattrapé) et à ajouter le battement de jambes. Si les exercices 1 et 2 ont été suffisamment approfondis, la progression sur cette étape sera assez rapide. Par contre, en cas de difficulté, il ne faut pas hésiter à reprendre les premières étapes.

Natation(papillon)

Le papillon est un style de nage ventral, où les bras et les jambes agissent symétriquement. Les bras exercent une traction puis une poussée propulsant le corps vers l'avant. Le retour des bras s'effectue en les lançant hors de la surface de l'eau vers l'avant. Le corps a une action d'ondulation, similaire à celle du dauphin.
Le papillon est une nage qui demande beaucoup de technique et de coordination, sans lesquelles elle est particulièrement éprouvante physiquement de par son intensité et la force réquisitionnées. Elle est cependant facilement enseignée auprès des enfants. Les débutants considèrent que le plus dur est le retour aérien des bras vers l'avant. Ceci demande une coordination entre le retour des bras et la deuxième ondulation des jambes, qui elles, sont entrainées par le mouvement du bassin, et une relaxation totale au moment du retour de la tête dans l'eau, suivi d'un allongement souple des bras pour que les doigts attrapent l'eau avant de les ramener calmement en poussant vers l'arrière. C'est à ce moment qu'il faut placer la respiration en accompagnant l'onde créée dans l'eau avec la tête qui va précéder le mouvement des bras. La respiration peut se faire à chaque mouvement de bras en distance ou tous les deux ou trois mouvements de bras en vitesse ce qui demande encore plus de relaxation et de coordination. Le plus dur sera alors pour le débutant d'effectuer des ondulations correctes afin de placer l'équilibre bras/respiration.
Correctement nagé, le papillon est la deuxième nage la plus rapide (après le crawl). Néanmoins, le papillon reste auprès de tous, la nage la plus spectaculaire — qui peut cependant, avec suffisamment d'entrainement et de coordination, devenir presque aussi facile à nager que les autres styles de natation. Toutefois, les distances en compétitions sont limitées au 50m, 100m et 200m, bien qu'en réalité un nageur expérimenté puisse nager en papillon bien plus longtemps et sur des distances comparables à celles parcourues en style libre. D'ailleurs, Sylvain Estadieu (1er homme, et troisième personne) a traversé la manche en pratiquant cette nage.
L'entraînement à la nage papillon conduit à une musculation développée du dos, des bras et des épaules. Il améliore d'autant plus le souffle et — en alternance avec la nage libre — permet d'oxygéner le nageur en entraînement, tandis que la nage libre elle va permettre l'expulsion du gaz carbonique des muscles et des poumons.
Désormais, depuis quelques années, on privilégiera d'ailleurs en natation scolaire le papillon après l'apprentissage du crawl et dos crawlé mais avant l'apprentissage de la brasse. Le papillon permettra à l'enfant (ou l'adulte) de transférer (d'un point de vue sensoriel, en particulier au niveau des appuis) le papillon vers la brasse.
Cette nage est apparue d'abord dans les années 1930 comme une variante de la brasse. Le retour des bras hors de l'eau permettait aux nageurs d'aller plus vite lors des compétitions. Depuis 1952, le règlement de la FINA sépare les deux nages, qui sont pratiquées lors d'épreuves différentesa